Comment sont choisis les commerces solidaires ?
Tous les commerces qui veulent s’engager avec nous sont les bienvenus. Bien sûr les commerces alimentaires, mais aussi les restaurants, les commerces non alimentaires et même les services (par exemple des salons de coiffure offrent des coupes de cheveux gratuites à des personnes en précarité à travers notre démarche pour les personnes dans le besoin).
Quels sont les produits que les commerces peuvent offrir/donner ?
Tous les produits vendus par le commerce sont les bienvenus mais, bien sûr, ce sont les produits de première nécessité qui sont privilégiés. Un hôtel peut aussi donner les viennoiseries ou produits frais non entamés, non consommés par les clients lors d’un buffet de petit-déjeuner par exemple. Un vendeur de savon peut donner des savons ou des chutes de savon. Un coiffeur peut offrir des coupes gratuites. Un cinéma peut offrir des places gratuites. Etc.
Quel est le nombre de produits offerts et la fréquence des dons ?
C’est au choix du commerce. Il n’y a aucune obligation particulière.
Soit les produits sont mis en ligne automatiquement, soit ils peuvent l’être d’un jour sur l’autre par le commerce lui-même.
Les dons peuvent être arrêtés, augmentés ou diminués au jour le jour.
Notre système a été conçu pour être le plus souple possible. Notre objectif est d’aider, pas de contraindre.
Si tout est gratuit, comment la solution se finance-t-elle ?
HopHopFood est une association sans but lucratif dont l’objectif est de lutter contre la précarité et le gaspillage.
Nous recevons des subventions publiques et des financements privés d’entreprises, de fondations et de particuliers.
HopHopFood étant reconnue d’intérêt général, les commerces peuvent déduire de leur impôt sur les bénéfices 60 % de la valeur des dons (limite de 20.000 € par an ou 0,5 % du CA). Dans ce cas, les commerces aident à leur tour HopHopFood en lui faisant un don en numéraire chaque année pour soutenir le fonctionnement de notre association.
Comment fonctionne la réduction d’impôt sur les dons de marchandises ou de services ?
Les règles de défiscalisation (article 238 bis du CGI) sont définies avec précision par l’Etat et HopHopFood les respectent avec la plus grande rigueur. Nous avons conçu un simulateur pour aider les commerces à évaluer le montant de leur possible réduction d’impôt.
D’un point de vue financier, le commerce intéressé par notre solution doit savoir qu’avec notre solution il aura au final une valorisation de 48 % de la valeur HT de ses dons.
Nous avons créé un simulateur qui vous permet de calculer les gains en euros que le commerce peut faire en donnant ses invendus aux bénéficiaires HopHopFood. Dans le tableau ci dessous, il suffit de faire varier les 3 cases en rouge (valeur du don par paniers en €, nombre de paniers par jour et nombre de jours ouvrés) et le tableau vous présente tout : le gain annuel pour le commerce, la quantité de nourriture qui est sauvée du gaspillage et donnée à des personnes dans le besoin, le nombre de tonnes de CO² sauvées par cet anti-gaspi solidaire du commerce, le don annuel que le commerce doit faire à HopHopFood pour soutenir notre fonctionnement, et même le % d’un poste de CDI à HopHopFood que le don annuel du commerce permet !
Comment être sûr que les produits offerts/donnés vont bien à des personnes en difficulté ?
Nous nous rapprochons d’acteurs reconnus de la solidarité (CROUS ou Cité U pour les étudiants, CCAS des villes, etc.) et réservons l’accès aux produits donnés à leurs bénéficiaires au moyen d’un code d’accès.
Pour les 3/4 des personnes qui ont moins de 8 euros par jour de « reste à vivre » mais qui ne sont suivies par aucune structure d’aide, nous allons proposer un questionnaire en ligne avec quelques documents à fournir pour vérifier qu’ils peuvent bénéficier de cette solidarité de proximité.
Comment les bénéficiaires récupèrent-ils concrètement leurs produits ?
Ils téléchargent gratuitement l’application HopHopFood ou y accèdent par internet, rentrent leur code pour visualiser les produits disponibles, les réservent en ligne et viennent les chercher eux-mêmes chez le commerce aux heures indiquées par le commerçant.
En arrivant chez le commerce, le bénéficiaire montre l’écran de son smartphone où est indiquée sa réservation. Lorsque le commerçant lui remet ses produits, il l’indique en cliquant sur le bouton « produits récupérés » du smartphone du bénéficiaire. Cela permet de garder la trace de ce don.
En fait les bénéficiaires ne sont pas les plus en difficulté car eux n’ont pas de smartphone ?
Souvent quand nos interlocuteurs pensent « personnes en difficulté » ils ont à l’esprit les personnes sans abri ou sans domicile fixe. Il faut savoir qu’avant la crise sanitaire, 16 millions de Français avaient déjà moins de 3,5 euros pas jour et par personne pour se nourrir. 3/4 d’entre eux n’étaient suivis par aucune structure de type banque alimentaire/épicerie sociale, Restos du Cœur, Croix Rouge, Secours Populaire Français, Secours catholique, Armée du Salut, CCAS, etc. Ils se débrouillent donc comme ils le peuvent et sont les « invisibles » de la précarité. Ce sont eux qui ont un reste à vivre si faible qu’il doivent sans cesse arbitrer entre dépenser pour se nourrir, ou pour se vêtir, ou pour se chauffer, ou pour se soigner, ou pour prendre un billet de train pour aller voir la famille. Ils sont en « petite précarité » souvent, mais en précarité quand même. Au final, la plupart ne peuvent pas faire 3 repas équilibrés par jour.
Nous intervenons en complément des grosses associations d’utilité publique ci-dessus qui font un travail remarquable dans la lutte contre la grande précarité et portons nos efforts pour aider une population vivant aussi en difficulté mais peut-être moins accompagnée et moins visibles. Ces personnes ont la plupart du temps un smartphone. Notre application a été co-construite avec et pour eux. Elle consomme très peu d’espace mémoire et son utilisation est limpide.
J’ai l’impression que tous les commerces sont en Ile-de-France ?
Le siège social et les bureaux de notre association étant à Paris dans le XIème arrondissement, c’est à proximité de notre quartier que nous avons commencé avec des commerces que nous connaissions déjà.
Mais notre application fonctionne parfaitement en France et en Belgique donc n’hésitez pas à nous contacter.
Il y a d’autres structures qui proposent de valoriser les invendus et d’aider des personnes en précarité ?
HopHopFood est une petite association composée d’une équipe de 60 personnes et de quelques centaines de bénévoles en France. Nous n’avons pas vocation à faire en moins bien ce que font déjà de manière remarquable de grosses associations d’utilité publique engagées depuis des décennies dans la solidarité, notamment à destination des personnes les plus précaires (220.000 personnes sans abri et 1,3 millions de personnes Sans Domicile Fixe).
Certaines structures de type start-up font l’intermédiaires entre les grosses enseignes de distribution et portent leurs invendus, par palettes avec des chauffeurs et une logistique, aux associations d’aide alimentaire qui les distribuent alors à des bénéficiaires qui, la plupart du temps, ne fréquentent malheureusement plus les commerces traditionnels. Leur organisation les rendent particulièrement pertinentes pour les grands commerces (gros supermarchés et hypermarchés) et les grosses associations d’aide alimentaire. Nous pensons apporter une démarche complémentaire très souple et simple à mettre en œuvre par et pour tous.
En ce qui concerne les applications de vente des invendus à prix cassés, elles les proposent à petits prix à tous alors que nous les offrons gratuitement aux plus fragiles.
Ils nous semble important que chaque commerce retienne la solution qui corresponde le mieux à sa situation, à ses valeurs et à ses engagements.
A nous de vous présenter notre démarche, à vous de choisir, voire de combiner plusieurs approches.
Il reste que notre solution est hyper résiliente car elle ne nécessite aucune logistique devant répondre au respect de la chaîne du froid (camions émettant des GES et disponibilités de chauffeurs), et permet aux bénéficiaires de se prendre en charge sans stigmatisation et sans la honte que certains éprouvent à devoir faire la queue, pendant des heures parfois, pour recevoir des colis alimentaires qui ne contiennent que peu ou pas de produits frais ou de fruits et légumes.
Je suis un commerçant et je veux participer à cette démarche solidaire ?
Je remplirs un petit questionnaire en ligne et nous reviendrons rapidement vers vous.
Je suis un particulier, je connais un commerce qui serait d’accord pour rejoindre notre démarche de solidarité en faisant des dons (d’invendus ou non) ?
Je remplis un petit questionnaire en ligne et nous prendrons contact avec le commerce.
Je suis en difficulté et je veux savoir comment bénéficier de cette démarche solidaire ?
Il suffit de télécharger l’application et si un code est demandé et que vous n’en possédez pas, vous pouvez nous contacter sur contact@hophopfood.org
Bientôt nous mettrons en place un petit formulaire d’accès pour vous aider dans cette démarche.